lundi 6 juillet 2009

La symbolique du chien

... [ La fidélité est, dans la représentation positive du chien, la qualité la plus anciennement reconnue. Dans les mythologies, après avoir accompagné l'homme dans la vie, il le guide vers la mort : il reste donc toujours à ses côtés. Dans l'Odyssée d'Homère, Argos est le seul à reconnaître son maître Ulysse lorsqu'il revient déguisé en mendiant. On retrouve le même thème dans Tristan et Iseult : Tristan revient d'exil déguisé en fou et seul son chien Husdent le reconnaît. Ceci deviendra un thème courant de la littérature et de la symbolique du chien : plus fidèle que les humains, il reste attaché envers et contre tout à son maître ; d'abord tenu à l'écart comme une bête sauvage, puis toléré pour ses capacités de chasse et de garde, le chien finit par être domestiqué comme animal de compagnie] ...

...[Ainsi, d’un point de vue symbolique et psychologique, le chien, symbolise la partie animale, énergique et active, de l’homme ou l’intermédiaire entre deux lieux d’un espace symbolique, ou le guide et compagnon sur le chemin, ou encore le gardien et cerbère de la porte d’entrée et de sortie de « l’au-delà ». C’est un symbole qui nous parle, avec constance, via les mythes, de l’éternelle dualité dans toute manifestation et de la guerre intérieure de l’homme pour atteindre sa véritable condition héroïque]...

mardi 30 décembre 2008

Un comportement ?

On dit d'un homme ou d'un animal qu'il a un comportement. On le dit aussi par métaphore d'un acide, un électron, un caillou ou un nuage. Qu'est-ce qu'un comportement quand on le rapporte à l'être humain ou à l'animal ? La définition de "se comporter" dans le dictionnaire est "permettre d'être, d'aller avec". Son synonyme est "réagir". Ces notions induisent implicitement l'idée de s'adapter au changement subi. La modification d'un élément aussi minuscule soit-il va entraîner obligatoirement la modification de tous les autres composants du système.

Chez l'être vivant, l'interaction avec son prochain, son environnement, le contexte de vie, engendre des comportements. Attitudes complètement adaptatives puisque les dits comportements changent en fonction des modifications de l'environnement. La perception du changement, de la relation entre la cause et l'effet est nettement plus subtile dans ce cas par le fait même que nous touchons à l'être vivant et pas à des constantes physiques ou mathématiques. Si nous nous arrêtons à la simple constatation telle cause-tel effet nous ocultons le cheminement parfois complexe que seule une approche globale permet de tutoyer. Werner Heisenberg, physicien de son état, l'avait très bien compris puisqu'il disait que le simple fait d'observer un système modifie le système.

Revenons à des idées plus proches de notre quotidien et puisons dans nos souvenirs personnels des exemples très simples : qui ne s'est senti parfaitement serein et maître de soi en vacances, alors qu'il devient cet automobiliste stressé et grognon dans les bouchons du retour. Et pourtant ne sommes-nous pas la même personne? Oui, en valeur absolue, oui ! Mais les circonstances ont fait que pour un observateur extérieur nous ne sommes plus la même personne. Le contexte a changé, nous avons changé. Nous nous sommes adaptés à ce qui nous entourait.

Autre exemple encore plus flagrant, général celui-ci : des jumeaux séparés à leur naissance par les aléas de l'existence, élevés dans des familles différentes sur des continents différents. A leur maturité, bien qu'ils demeurent très proches morphologiquement, leur façon de percevoir le monde et leurs réactions sont parfois opposées. Comment expliquer que ces deux individus, par ailleurs parfaitement identiques génétiquement, se comportent de manière différente ?

Le comportement est directement observable. Il correspond à des instants de vie. Il s'inscrit dans la spontanéité liée à ce que l'individu peut faire de mieux pour lui à ce moment donné. Chez l'animal on distingue différents types de comportements comme les comportements agressifs, de contact, de marquage, territoriaux, exploratoires, à ne pas confondre avec les activités qui regroupent toutes les actions entreprisent par l'animal telles sommeil, jeux, déplacements etc ..

Le chien étant par essence un animal social qui vit dans une relation à son environnement incluant ses maîtres. Le chien par ses capacités d'adaptation, par ses différents comportements « permet d'être » « va avec » l'environnement qui est le sien. Nous retrouvons ici la définition académique du terme « comportement ».

dimanche 17 février 2008

Origines de notre compagnon

La première domestication est apparue il y a environ 15 000 ans. Sachant que l’homme est apparu il y a 50 000 ans, l’homme moderne il y a 30 000 ans. Il semblerait que la domestication des canidés remonte à 10 ou 20 000 ans, avec comme but premier de les manger, puis de les utiliser.
Le chien est présent près de l’homme depuis plus longtemps que toutes les autres espèces. Sa domestication n’a pas été un processus linéaire. Une des théories serait qu’à un moment donné il a existé une population de canidés qui s'est rapprochée des hommes pour partager leurs ressources, entre autre la nourriture (restes) et les excréments (véritables concentrés de protéines). Peu à peu les hommes ont compris le profit des échanges qu’ils pouvaient avoir avec eux. L’homme a progressivement apprivoisé l’animal. Puis il a créé les 350 races (partagées en 10 groupes) actuellement existantes.
Le chien a fait le choix de s’approcher de l’homme pour la nourriture et les contacts sociaux. De nos jours, le chien dit de compagnie est potentiellement un BON chien, un ami de la race humaine.
Il existe actuellement de par le monde 600 millions de chiens dont 200 millions sont des chiens de compagnie et 400 des chiens errants. En France on compte environ 8,5 millions de chiens.
En observant ces chiens errants, même s’ils descendent du loup on se rend compte que ce ne sont plus des loups. Il y a 10 000 ans d’évolution qui les séparent. Ils sont morphologiquement très proches pour certains, ils partagent un bon nombre de caractéristiques. Cependant les loups ne sont que rarement visibles (ils ne s’approchent pas de l’homme). Les chiens errants sont tout à fait observables. Par exemple en Turquie (les chiens errants d’Anatolie).

EN SAVOIR PLUS

Les chiens seraient des descendants d’un ancêtre commun appelé CYNODESMUS (22 millions d’années) qui aurait donné le TOMARCUS (10 millions d’années) puis le LEPTOCYON (5 millions d’années au Miocène )pour donner ensuite le LEPOPHAGUS qui se divise en deux branches : Celle des chacals & coyottes et celle des loups, des chiens et des dingos
Canis lepophagus – canis cipio – canis falconerie – chacals et coyottes
Canis lepophagus – canis etruscus (2 millions d’années) – canis lupus (LOUP) – canis lupus familiaris ( DINGO) et le canis familiaris (CHIEN)

Tous les chiens du plus petit chihuahua au plus imposant des dogues, restent marqués génétiquement par les conditions de vie de leurs aieux.

mercredi 13 février 2008

Comportement gênant

Que faut-il faire si un chien présente à nos yeux "un comportement gênant" ?

Se souvenir qu'un comportement est une réponse adaptative à un environnement donné. Le chien ne peut faire autrement à cet instant là, dans ce contexte là. Tel comportement se manifestera dans telle situation, et plus du tout quand le chien se trouve dans un autre milieu, dans d'autres circonstances.

Par conséquent il est indispensable d'en comprendre la véritable cause, afin d'éviter les généralisations et les solutions à l'emporte-pièce.

Distingons symptôme (par ex : mon chien aboie !) et problème (le chien est anxieux, s'ennuie, etc ...) ou déclencheur (mon chien aboie quand il entend la porte se fermer derrière moi).

Savoir que le chien en tire toujours un bénéfice primaire (ex : j'aboie, j'attire l'attention de mon maître) ou secondaire (ex : j'aboie, je gère mon stress comme je peux)

Mon chien

Mon chien
ARMSTRONG Golden Retriever

Ma chienne

Ma chienne
CHISPA Berger Australien

Mon autre chien

Mon autre chien
DJANGO, le teckel